Biodi'veille : l'observatoire de la biodiversité du Parc

Connaître pour mieux protéger, tel est le principal objectif de Biodi’veille, l’observatoire de la Biodiversité du Parc naturel régional des Ballons des Vosges. La connaissance du patrimoine naturel est essentielle pour :

  • informer et sensibiliser les acteurs du territoire, c’est dans ce cadre que s’inscrit l’atlas de la faune et de la flore du Parc . Ceci, pour une prise en compte des espèces et de leurs milieux dans les projets d’aménagement et de développement ;
  • agir sur le terrain pour réaliser des actions concrètes ;
  • surveiller l’état de santé de notre patrimoine naturel, en mettant en place des indicateurs de suivi de la biodiversité.

Lynx boréal (Le) – Lynx lynx
Chevêchette d’Europe (La) – Glaucidium passerinum
Télécharger la plaquette de présentation de l’observatoire de la biodiversité du Parc.

État des lieux de la biodiversité et espèces prioritaires

Depuis 2018, le Parc travaille avec ses partenaires pour constituer des listes exhaustives d’espèces par groupe taxonomique à l’échelle de son territoire.

Ce travail a été engagé en premier lieu pour les plantes vasculaires, les oiseaux, les papillons de jour, les mammifères, les libellules, les orthoptères (criquets, grillons, sauterelles), les amphibiens et les reptiles. L’étude de nouveaux groupes d’espèces est planifiée pour les années à venir.

Pour chacune des espèces recensées, un indice de priorité pour le Parc a été calculé. Il tient compte à la fois de la vulnérabilité de l’espèce (statuts listes rouges régionales et nationales) et de la représentativité du Parc au regard de son aire de distribution.

À ce jour, sur les 8 groupes taxinomiques étudiés, 184 espèces ont été identifiées comme prioritaire en matière de conservation à l’échelle du territoire du Parc.

Télécharger l’étude relative à l’état des connaissances et la priorisation des espèces pour la flore.
Télécharger l’étude relative à l’état des connaissances et la priorisation des espèces pour les oiseaux, les papillons de jour, les mammifères, les libellules, les orthoptères, les amphibiens et les reptiles.


Sympétrum noir (Le) - Sympetrum danae
Fraxinelle (La) – Dictamnus albus

L’atlas de la faune et de la flore du Parc

Sur la base d’un état des lieux de la biodiversité réalisé en lien avec ses partenaires, le Parc a souhaité valoriser les données des espèces pour les différents groupes taxinomiques étudiés.

En 2022, l’atlas de la faune et de la flore du Parc vous permet de découvrir les 1 979 espèces recensées appartenant à 8 groupes taxinomiques : les plantes vasculaires, les oiseaux, les papillons de jour, les mammifères, les libellules, les orthoptères (criquets, grillons, sauterelles), les amphibiens et les reptiles.

Pour chacune des espèces, une carte de répartition vous est proposée accompagnée d’une fiche descriptive dans laquelle vous trouverez les principales caractéristiques de l’espèce, ses milieux de vie, les statuts de menace et de protection, etc.

À noter que les données concernant la répartition des espèces sont mises à jour une fois par an et ne reflète donc pas l’image de leur présence en temps réel.


Sonneur à ventre jaune (Le) - Bombina variegata
Gomphocère tacheté (Le) - Myrmeleotettix maculatus

Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges

Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, porte des actions permettant de préserver les patrimoines tout en contribuant au dynamisme économique de ce territoire de moyenne montagne.

Pour y parvenir, son projet se concentre sur l’aménagement du territoire, la gestion des espaces naturels, le soutien à l’agriculture, la transmission des savoir-faire et la promotion des produits locaux. Le développement d’un urbanisme rural de qualité, l’accueil des visiteurs ou encore l’information et la sensibilisation des publics figurent également parmi ses actions.

En matière de préservation de la biodiversité, le Parc gère notamment 4 réserves naturelles nationales et anime 21 sites Natura 2000 représentant près de 60 000 ha soit 25% de son territoire.

À noter que les données concernant la répartition des espèces sont mises à jour une fois par an et ne reflète donc pas l’image de leur présence en temps réel.

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